Je me suis posée cette question ne sachant comment nommer ceux qui n'étaient pas autochtones, justement. Des colons ? Des immigrés ? 

Comment se positionne un jeune natif yupik face à un jeune canadien ? Quels sont les enjeux de la préservation de leur patrimoine et de leur culture dans le monde du 21ème siècle ? Comment concilier des modes de vies que tout semble opposer mais qui, fatalement, cohabitent ? Que signifie être autochtone à l'heure de la mondialisation ? 

 

Face à toutes ces questions, je souhaite développer un projet d’étude qui identifierait les liens culturels et sociaux entre les peuples qui appartiennent à une même histoire migratoire et les problématiques que pose la confrontation entre deux flux opposés, notamment celle des colons européens en Amérique.

En 2019, il est important de rappeler que l’homme a toujours migré et que nos sociétés ne sont en rien un produit statique.

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Ce projet a également l'ambition de promouvoir des visions du monde fondamentales et utiles pour faire face aux grands changements de notre siècle. 

Les populations natives sont un exemple parfait d'adaptation, et bien qu'il ne faille pas rejeter le progrès technique et technologique, il est important (et urgent) de s'inspirer de leur modes de vies traditionnels, parfaitement ancrés dans leur environnement, dans le respect et en harmonie avec les éléments naturels. 

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Enfin, leurs conceptions du monde, les figures de leur mythologie, leur langue, leurs contes et tout ce qui fait leur imaginaire et constitue leurs sociétés sont une source de rêverie inépuisable et un souffle vital qui bouscule et nourrit nos idées.

Je veux rendre ces récits accessibles et les faire vivre. 

 

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